
Fred Allard fait partie de ces artistes qui ont choisi le réel comme matière première.
Ancré dans le mouvement Néo-Pop, il explore avec une fascination presque instinctive les addictions modernes, les marques de luxe et les produits de grande consommation.
À travers ses œuvres, il questionne notre rapport aux objets, ces symboles qui matérialisent nos désirs, nos statuts, nos émotions. Chaque sculpture devient le reflet de nos contradictions : entre puissance et fragilité, apparence et vérité, luxe et popularité.
Fred Allard ne juge pas. Il observe, compose, assemble, accumule. Ses sculptures sont le portrait sincère d’une société consumériste, obsédée et désirable. Son art ne cherche pas à théoriser. Il cristallise nos obsessions, nos paradoxes, nos addictions et les transforme en une réflexion esthétique, en émotion.


PORTRAITISTE DE LA SOCIÉTÉ ET DE SES ICÔNES
Fred Allard revisite la tradition du portrait. Il ne cherche pas à représenter les visages, mais les vies : les objets, les traces, les symboles qui définissent ce que nous sommes.
Chaque œuvre est une forme de portrait sans visage, née d’un dialogue entre l’artiste et son sujet, qu’il s’agisse d’un individu, d’une marque ou d’une époque.
En figeant ces fragments de quotidien, Fred Allard saisit ce que l’on montre et ce que l’on cache, ce qui nous relie à la société que nous façonnons. Ses créations, à la fois intimes et collectives, deviennent des capsules de temps, témoins d’un monde en mouvement.
À travers ce geste, Fred s’impose comme un portraitiste du XXIᵉ siècle, révélant notre humanité dans toute sa complexité.

LE POUVOIR DES OBJETS ET LE MÉLANGE DES GENRES
Les objets sont au cœur de son œuvre. Fred Allard les choisit pour ce qu’ils disent de nous : nos goûts, nos obsessions, nos attachements.
Un sac Dior, une sneaker, une canette de soda ou un paper bag de luxe racontent une part de nous-mêmes. Ces objets du quotidien deviennent icônes, fétiches ou reliques, selon la lumière qu’il leur donne.
Fred brouille volontairement les frontières : luxe et banalité, art et consommation, sincérité et provocation. Cette liberté créative, il la revendique à travers sa signature, Punk Paradise, un espace de tension et d’équilibre entre chaos et beauté.
Son œuvre ne hiérarchise pas, elle met en relation. Elle montre que l’art peut naître de tout, à condition d’y mettre du sens et une part de vérité.

L’atelier FAMILIAL
Dans le sud de la France, Raphaël, le fils de Fred, dirige l’atelier familial. C’est là que naissent les œuvres, façonnées à la main, dans un mélange de rigueur et d’instinct.
Chaque inclusion est le fruit d’un dialogue entre l’artiste, la matière et le geste. Autour d’eux, une équipe d’artisans passionnés perpétue ce savoir-faire unique. La transparence, la lumière, la composition, tout est pensé, ajusté, peaufiné.
L’atelier est un lieu de recherche et de transmission, un espace vivant où la matière devient mémoire et où chaque œuvre porte une part d’humain.
